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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 14:13

Dunkerquois: Un budget qui se resserre et des travailleurs sociaux «inquiets» à l’Afeji de Dunkerque

Les éducateurs, maîtresses de maison, surveillants de nuit, chauffeurs, psychologues et autres infirmiers qui gèrent la maison d’enfant à caractère social (MECS) alertent sur leurs conditions de travail « qui se dégradent ».

«  Comment voulez-vous faire lorsque vous devez gérer tout seul quatorze jeunes, avec des profils parfois très difficiles, avec des jeunes qui suivent des traitements médicaux ? C’est impossible… De plus en plus de collègues craquent, partent en burn-out. »

Le constat du mal-être au sein des éducateurs et des personnels de la maison d’enfants à caractère social (MECS) du littoral est cinglant. Quelque 150 salariés (sur 250) ont manifesté ce mardi matin devant la direction de l’Afeji, l’Association des Flandres pour l’éducation, la formation des jeunes et l’insertion sociale et professionnelle dont ils dépendent, en marge d’un comité central d’entreprise.

 

« On arrivera à -17 % dans le budget en 2018, ce qui va se traduire par 50 postes en moins, mais sans licenciements. »

La MECS, dont la mission est la protection d’environ 200 jeunes en difficulté, de 0 à 18 ans, via des foyers et des internats répartis dans le Dunkerquois (Dunkerque, Gravelines, Wormhout), voit son budget diminuer. Le conseil départemental, l’un des financeurs, a annoncé l’été dernier une baisse de 10,46 % pour 2016. «  Et ça va se poursuivre, note Jean-Luc Vanbecelaere, éducateur et délégué CGT. On arrivera à -17 % en 2018, ce qui va se traduire par 50 postes en moins, mais sans licenciements. Cela va encore plus déstabiliser le travail et mettre en danger les usagers.  »

Salaires des cadres

Les salariés affirment pourtant «  être conscients que les temps ont changé, qu’il faut sans doute trouver d’autres façons de travailler, mais pas en faisant n’importe quoi  ».

La CGT estime que les salariés les moins qualifiés au sein de la MECS seront les plus fragiles en cas de baisses d’effectifs. «  S’ils devaient perdre leur travail, ce serait encore plus difficile pour eux  », remarque José Hocquette, surveillant de nuit.

Dans un récent tract, la CGT action sociale avançait des pistes d’économies possibles : «  Il y aurait peut-être des dépenses à éviter, comme les salaires des cadres, supérieurs à la convention collective, certains déplacements, des achats, des primes, des indemnités de séparation de cadres avec de fortes sommes… »

 

http://www.lavoixdunord.fr/85826/article/2016-12-06/un-budget-qui-se-resserre-et-des-travailleurs-sociaux-inquiets-l-afeji

 

 

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