Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : CGT PEP80
  • : Blog des syndicalistes de la CGT PEP80
  • Contact

  • cgt
  • Syndicat CGT de l'Association PEP80
  • Syndicat CGT de l'Association PEP80

Recherche

Archives

Pages

10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 11:31

COMMUNIQUÉ COMMUN

CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL

 

Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNL- réunies le 30 août 2018, un constat s’impose et se renforce, celui d’une politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs.
Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis.


Qu’il s’agisse :
  des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ;
  de la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ;

 

  des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ;
  des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation
  des attaques portées à notre système de santé ;
  de la destruction de notre système de retraites ;
  du gel des prestations sociales.

Les organisations signataires appellent le gouvernement à entendre les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es, et qu’il ne soit plus uniquement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique. Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, il est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.
Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits.

C’est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.
Concernant la date de la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, l’Union syndicale Solidaires la validera lors de son instance nationale la semaine prochaine.
Les organisations signataires invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer largement et à s’inscrire dans un processus de mobilisation.

LE 09 OCTOBRE 2018 Première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne !
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 09:22

SALARIÉS : C’EST L’ALARME 
DES ATTAQUES INCESSANTES :
Depuis 25 ans, les attaques contre les retraites sont 
continues.
Les gouvernements successifs n’ont cessé, au nom d’une 
équité de façade, d’allonger la durée d’activité, de repousser 
l’âge de départ à la retraite, de réduire le montant des pen-
sions et de le déconnecter des salaires.
Malgré toutes ces attaques, la France dépasse encore lar-
gement les autres pays européens pour le montant des re-
traites (avec un taux de remplacement de 74% contre 63% 
pour l’OCDE) et la durée du temps passé à la retraite (5 ans de 
plus que dans les autres pays de l’OCDE).
C’est cela qui contrarie le gouvernement Macron. Com-
pétitivité oblige !
LA DÉMARCHE MACRON : 
CONCERTER ET DÉTRUIRE !
Ce qu’ils veulent, c’est liquider tout ce qui a été acquis. Tout 
d’abord une phase de concertation avec un Haut-Commis-
saire aux retraites en annonçant une « réforme systémique » 
qui est déjà écrite. 
Comme le mot l’indique, il s’agit de changer complètement 
le système. Par opposition à un système basé sur une solida-
rité, il veut établir un système « universel et responsabilisant » 
(Discours du 9 juillet 2018). Son slogan ? « Un euro cotisé doit 
rapporter les mêmes droits à tous. »
Alerte à tous les salariés, et particulière-
ment, tous les jeunes !
Voici comment Macron va procéder pour 
passer d’un système solidaire et universel 
à un système ultralibéral favorisant la 
retraite par points et les fonds de pension !
MACRON VEUT DETRUIRE NOTRE SYSTEME DE RETRAITES !
1ERE ÉTAPE :
ALLONGER LA DURÉE DE 
COTISATION DE MANIÈRE 
ILLIMITÉE 
UN CALCUL SUR TOUTE
LA CARRIÈRE !
Dans ce nouveau système, le montant de la retraite 
du régime général ne serait plus calculé sur les 25 
meilleures années (10 meilleures années avant la ré-
forme Balladur de 1993), mais sur toute la vie profes-
sionnelle prenant en compte les « moins bonnes » 
années (petits boulots, temps partiels imposés, etc.) qui ne 
comptent aujourd’hui que pour la durée de cotisation. 
Avec le projet Macron : pour les fonctionnaires, c’en serait 
fni de la pension de retraite remplaçant le dernier salaire 
puisque le cumul des points commencerait avec le pre-
mier salaire.
FIN DE L’ÂGE LÉGAL
DE DÉPART EN RETRAITE ?
Ce que dit Macron : « Chacun partira quand il veut » 
Aujourd’hui, il y a un âge légal qui déclenche le calcul à 
taux plein.
L’âge légal de départ a déjà été repoussé à 62 ans pour 
les fonctionnaires et les salariés du privé pour une carrière 
complète. Certains salariés peuvent partir plus tôt, eu 
égard à la pénibilité de leur travail.
Les salariés qui ont commencé à travailler très tôt peuvent 
partir à 60 ans s’ils ont le nombre de trimestres nécessaire en 
fonction de leur année de naissance. 317 000 salariés sont 
partis en retraite à 60 ans en 2016. Avec le projet Macron, ce 
serait terminé.
Août 2018

Le 09 octobre 2018 mobilisation générale !
Le 09 octobre 2018 mobilisation générale !
Le 09 octobre 2018 mobilisation générale !
Le 09 octobre 2018 mobilisation générale !
Partager cet article
Repost0
8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 10:14
« Social Business/Entreprise et Pauvreté » contrats à Impact social

La nouvelle campagne de communication d’HEC pourrait prêter à sourire tellement elle est pleine de non sens. Seulement celle-ci est à prendre réellement au sérieux. Sous couvert d’allier business et responsabilité social, c’est bien la volonté pour un certains nombres d’entreprises de se développer sur des « marchés à faible revenu et explorer de nouvelles perspectives de croissance » qui se profile.

HEC, en lien avec Action Tank Entreprise et Pauvreté, développe depuis 2008 une Chaire appelée « Social Business/Entreprise et Pauvreté » qui a pour mission de former une nouvelle génération de gestionnaire, de développer de nouveau modèle économique sur le thème du « social business ». Parmi les soutiens financiers ont peu y retrouver Danone, Schneider Electric, Renault, La Banque Postale, Total, Véolia, EDF… mais aussi la Direction Générale de la Cohésion Sociale.

HEC fait partie de ces acteurs, comme le Mouves et bien d’autre, à participer au développement des contrats à impacts sociaux et dont le slogan devrait plutôt être : « Et si on se servait des pauvres pour se faire de la thune ? »

« Social Business/Entreprise et Pauvreté » contrats à Impact social
Partager cet article
Repost0
20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 11:01

Comptes-rendus de la Commission Nationale Paritaire de Négociations

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 09:56

Amiens, le 27 juin 2018,


Monsieur le Président,


Depuis plusieurs mois, nous vous alertons quant aux impacts de votre politique
d’austérité sur le champ du médico-social et plus particulièrement sur la prise en
charge des mineurs confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance.
En mars dernier, vous avez été destinataire du courrier transmis au Procureur de la
République qui signalait les risques encourus par les mineurs confiés à ce service.
Force est de constater que, malheureusement, nous avions raison.
En effet, depuis cette interpellation restée sans réponse, nous déplorons, dans
quasiment toutes les structures accueillant des mineurs, des faits et incidents
graves qui ont fait la une des journaux.
Vos baisses de dotations conduisent les associations à baisser leurs taux
d’encadrement, à faire des économies drastiques (loisirs, hygiène, alimentation…
tout y passe).
Leurs comptes sont dans le rouge, les professionnels sont à bout.
Au milieu de tout cela, ce sont ces enfants, dont on nous confie la protection, qui
sont les victimes collatérales.
Nous faut-il abandonner nos idéaux, nous débarrasser de notre éthique
professionnelle et nous conformer à la volonté financière au détriment d’un suivi
éducatif digne de ce nom ?
A quel moment allez-vous réagir et écouter les gens de terrain ?
Actuellement des appels d’offre ont été lancés, mettant les diverses structures en
concurrence pour obtenir ces « parts de marché ».
Ainsi, vous les contraignez à proposer des prises en charge au rabais qui ne
répondent plus aux besoins des mineurs.
Pour illustrer notre propos, nous allons vous donner un exemple : sous prétexte de
travailler l’autonomie, nous dirons plutôt pour palier à la saturation du dispositif,
certaines structures envisagent que les adolescents de 16 ans soient
systématiquement en logement extérieur.
A 16 ans, étiez vous, Monsieur le Président, assez autonome pour vivre seul, gérer la
solitude, votre budget, votre quotidien, investir votre scolarité et surtout réussir,
faute de quoi aucun contrat jeune majeur ne sera possible ?
Nous évoquerons aussi la prise en charge des MNA (mineurs non accompagnés).
Ces derniers bénéficient d’une prise en charge au rabais et se voient, le
dimanche, dans l’obligation de passer la journée dehors, faute d’un personnel
suffisant pour les encadrer.
Nous vous rappelons que les mineurs en danger, toutes origines confondues, ne
sont pas des marchandises et que vos décisions ont un impact direct sur leur
avenir.
Vous vous targuez d’avoir maintenu les investissements dans votre département.
En effet, les différents services sont pourvus d’une flotte de véhicules flambant
neufs. Mais au train où vont les choses, il n’y aura bientôt plus d’agent pour
conduire vos jolies voitures !
Puisque l’investissement semble être votre leitmotive, mettez les moyens pour que
ces jeunes puissent réaliser leur projet, poursuivre leur scolarité dans un contexte
sécurisant et propice à leur réussite.
Cet investissement sera, sans nul doute, moins médiatique que votre flotte
automobile, mais certainement plus utile pour l’avenir de ces jeunes.
A plus ou moins long terme, et nous allons utilisé un argument qui va vous parler,
cet investissement sera économiquement rentable, puisque moins de RSA.
Vous n’êtes pas sans savoir que, de par votre fonction, vous êtes responsable de
chacun des enfants confiés au département et que vos orientations politiques ont
un impact direct sur l’avenir et le devenir de ces derniers.
Actuellement, les anciens enfants placés représentent 30 % des sans-abri. Monsieur
DULIN Antoine, vice président du Cese (Conseil économique, social et
environnemental) a, lors d’une interview, indiqué : « Nous sommes face, en
quelque sorte, à un scandale économique, financier et éducatif ».
Nous rejoignons son analyse et espérons que le rapport, commandé en mars
dernier par le Premier Ministre dans le cadre de la stratégie interministérielle sur la
protection de l’enfance et remis ces derniers jours, verra ses propositions retenues :
- modifier le droit commun en garantissant aux jeunes de 18 ans sortant ou non de
l’ASE, un parcours d’accompagnement vers l’insertion avec une garantie de
ressource.
- créer un droit spécifique pour les jeunes majeurs sortant de l’ASE, avec une prise
en charge jusqu’à la fin des études ou jusqu’au premier emploi, co-financée par
l’État et les Départements, mais aussi généraliser le contrat jeune majeur.
Régulièrement, nous sommes confrontés à des décisions arbitraires de la Direction
Enfance et Famille qui entraînent des sorties d’établissement.
Ces sorties n’ont pour unique but que de « faire de la place » au détriment de la
réussite de ces jeunes majeurs.
A cela vient s’ajouter le renouvellement des contrats jeunes majeurs sur un court
terme qui ne permet pas à ces adolescents de poursuivre sereinement leur
scolarité...
Et pourtant, ces contrats jeunes majeurs ont prouvé leur efficacité car selon une
enquête de l’INED (institut national d’études démographiques) réalisée sur
plusieurs années et dont le résultat a été publié fin 2017 : les jeunes enfants placés
s’en sortent presque aussi bien que les autres, à condition d’être accompagnés
après leur majorité.
Actuellement, le nouveau schéma départemental de la prévention et de la
protection de l’enfance et de la famille est en éloboration, peut être est-ce le
moment de réellement y associer les travailleurs sociaux de terrain, de modifier le
cap que vous avez pris et de changez vos orientations politiques avant qu’il ne soit
trop tard.
Cela évitera à la DEF de devoir annuler la venue de TF1 par peur que votre jolie
vitrine ne soit entachée par quelques travailleurs sociaux en colère.
Dans l’espoir que ce courrier attirera votre attention,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre
considération distinguée.


Le collectif des travailleurs sociaux de la Somme


Copie : Madame Caron-Decroix, Madame Augros, Procureur de la République, Juge des
Enfants, Monsieur LECAT, Monsieur ROUILLON, Madame DENIS, Inspectrices, Référents ASE
des Territoires, Chef d’établissement, Chef de service des MECS et groupe, Défenseur des
droits de l’enfant, DDPJJ

 

La réponse du Président du Conseil Départemental de la Somme (Laurent Somon) est en pièce jointe.

Courrier du Collectif des Travailleurs Sociaux de la Somme au Conseil Départemental et Réponse du Président
Courrier du Collectif des Travailleurs Sociaux de la Somme au Conseil Départemental et Réponse du Président
Courrier du Collectif des Travailleurs Sociaux de la Somme au Conseil Départemental et Réponse du Président
Courrier du Collectif des Travailleurs Sociaux de la Somme au Conseil Départemental et Réponse du Président
Courrier du Collectif des Travailleurs Sociaux de la Somme au Conseil Départemental et Réponse du Président
Partager cet article
Repost0
25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 20:22

!!! SALARIÉS DE LA CCNT 66 !!!
ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS PRÉVOYANCE
NEXEM REFUSE D’ACCORDER LA MOINDRE CONTREPARTIE
Les employeurs portent l’entière et lourde responsabilité de l’échec des négociations sur le régime de prévoyance qui se sont tenues le 15 juin à Paris dans les locaux de NEXEM.
Alors que les conditions de travail dans les établissements et services sont fortement dégradées, avec pour conséquence l’augmentation des arrêts de travail de longue durée et la hausse des passages en invalidité, NEXEM impose une augmentation des cotisations et une baisse des garanties sans prendre en compte les contreparties proposées par les organisations syndicales.
En effet, les organisations syndicales ont demandé que soit garanti aux salariés en arrêt de travail le versement de leur salaire en contraignant les employeurs à verser les indemnités maladies et complémentaires mensuellement (proposition de passer le maintien de salaire à 6 mois pour tous et mise en place de la subrogation).
Pour les organisations syndicales, une contrepartie doit être assurée face aux efforts consentis sur les cotisations et les garanties.
Les organisations syndicales sont attachées à la solidarité et à la mutualisation du régime de
prévoyance. Si elles comprennent la nécessité d’équilibrer les comptes du régime, elles refusent que ce soit à nouveau au détriment des salariés ! NEXEM fait payer à ces derniers la dégradation des conditions de travail. C’est la double peine : les salariés payent de leur santé et de leur salaire ! Ils ne sont en rien responsables des conditions de travail dans lesquelles on leur impose d’exercer ! NEXEM refuse depuis des années toutes les propositions d’amélioration des conditions de travail.
La seule réponse de NEXEM est de créer un fonds spécifique entreprise par entreprise. Ce
n’est absolument pas à la hauteur de la situation et cela crée des disparités en fonction de la taille de l’association, alors qu’il existe un fonds national paritaire mutualisé.
Le dialogue social se rigidifie dans la CCNT 66 : la loyauté de la négociation est interrogée.
NEXEM se présente avec un mandat fermé de son conseil d’administration ne laissant aucune place à la négociation. Dans cette situation de blocage, les 3 organisations CGT, FO et SUD ont été contraintes de quitter la table de la Commission Paritaire Nationale de Négociation.
CGT, FO ET SUD EXIGENT DE RÉELLES NÉGOCIATIONS :
- AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
- GARANTIE MAINTIEN DE SALAIRE 6 MOIS POUR TOUS ET VERSEMENT MENSUEL
DES PRESTATIONS PRÉVOYANCE.

ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS PRÉVOYANCE NEXEM REFUSE D’ACCORDER LA MOINDRE CONTREPARTIE
Partager cet article
Repost0
23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 10:04

Dans toute la France et à Abbeville, Samedi 26 mai, tous ensemble !

Vous en avez MARRE, ça tombe bien, nous aussi :
➢ Racket des retraités ;
➢ Baisse des APL ;
➢ Fin des contrats aidés ;
➢ Multiplication des CDD et des temps partiels imposés ;
➢ Non revalorisation du SMIC ;
➢ Carnage dans les EHPAD ;
➢ Fermetures de classes ;
➢ Destruction programmée des services publics ( SNCF, POSTE,
HOPITAUX ) ;
➢ Casse de la Sécu. déjà en cours ( CMU, … ) ;
➢ ….

Marée Humaine à Abbeville aussi
Partager cet article
Repost0
23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 09:54

Face à l’incendie Macron, une marée populaire à Amiens !

Face à un président des riches, face à un gouvernement fermé au dialogue social, face à une majorité parlementaire interdisant tout débat, face aux mauvais coups du patronat, face à cet incendie inégalitaire nous répondons par une Marée Populaire le 26 mai prochain.
La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et d’anesthésie et espérer ainsi empêcher toute riposte.

Dernier exemple : la possible perte du Rectorat.

En « tenant bon » ou en réprimant violemment les luttes sectorielles, Macron espère éteindre la contestation, l’envie d’autre chose, la volonté d’autres choix économiques et sociaux qui parcourt la société dans et au-delà de nos organisations respectives.
Dans la Somme, nous subissons de plein fouet ces choix et ces attaques.

Avec comme dernier exemple en date, la possible perte du Rectorat d’Amiens dont le départ pour Lille est envisagé.
Comme si la Picardie et Amiens sa capitale, n’étaient pas déjà assez touchées.
Avec une politique antisociale du département de la Somme, avec une hémorragie industrielle, avec des services publics (justice, éducation, transports…) réduits à peau de chagrin, etc.
Ce samedi 26 mai, nous organisons donc une réponse festive et populaire.
Avec un char décoré et sonorisé qui parcourra la ville d’Amiens le samedi 26 matin.
Nous donnons rendez-vous à 14 heures à la Maison de la Culture pour un cortège en fanfare et en musique.
En passant par la Gare, puis le Rectorat, nous rejoindrons le Palais de Justice pour des concerts (Zik-à- Brac notamment) dès 16 heures.
Sur place, un espace accueil enfants, des jeux de société et une buvette.

Samedi 26 mai 14 heures - Maison de la Culture
16 heures - Palais de Justice
Buvette, jeux de société, coin enfants, concerts...

Signataires (par ordre alphabétique) :
Alternative Libertaire, Aube Nouvelle, BSP, CGT Somme, CIP Picardie, Collectif des
AVS en colère, Collectif des Travailleurs Sociaux, Collectif Parents Écoles Debout,
Ensemble 80, Fakir, France Insoumise, FSU 80, Génération.s, Jeunes Communistes,
Jeunes Génération.s, KASS80, LaFêteàMacron-Amiens, PCF de la Somme, PG 80,
Picardie debout, RESF, Sud Solidaires80.

Une marée populaire à Amiens le samedi 26 mai 2018 à 14h00
Partager cet article
Repost0
14 avril 2018 6 14 /04 /avril /2018 12:10

LES SALARIÉS DES PEP80

EN ONT ASSEZ !

ILS SE MOBILISENT LE 19 AVRIL !

 

 

Dans nos établissements, bon nombre de postes sont occupés par des personnels éducatifs qualifiés en contrat aidés. La fin des CAE-CUI inquiète fortement les équipes éducatives sur l'encadrement, la sécurité, la qualité de service et la surcharge de travail que cela va engendrer. L'employeur annonce des embauches dans le cadre du Plan Emplois Compétences (PEC) qui feraient appel à des personnes, pour des périodes de 9 à 12 mois, en difficultés sociales et dans l'emploi, qu'il faudra accompagner au quotidien.

 

 

Des informations au compte-goutte sont livrées par les hiérarchies concernant des réorganisations d'équipe avec des conséquences importantes sur la vie des professionnels (fusion des équipes internat-externat) et de la qualité de prise en charge des usagers. Cette réorganisation viendrait pallier aux fins de contrats aides, aux fins de contrats en CDD et au manque de postes récurrent.

 

 

SOUS-EFFECTIFS STRUCTURELS = Flux tendus, épuisement, accidents du travail, maladies professionnelles

 

et dégradation de la qualité de service !

 

 

Beaucoup de questions des élus du personnel sont ignorées, donnent lieu à des réponses imprécises ou sont tout simplement renvoyées à d'autres niveaux.

 

LA COMMUNICATION EST DE MAUVAISE QUALITÉ entre le sommet et la base et laisse place à la rumeur dont les effets sont destructeurs et délétère.

 

 

LE DIALOGUE SOCIAL EST PLUS QUE MÉDIOCRE !

 

 

Le dispositif des plate-formes de parcours complexes et de ses coordinateurs rentre dans une logique de suivi ambulatoire qui vise à vider les établissements sans pour autant garantir une qualité d'éducation et de soins dans le système inclusif. Des professionnels indispensables dans les établissements sont dévoyés pour assurer le parcours des usagers mais au détriment de la prise en charge directe et sans aucune compensation ni pour les services, ni pour les salariés. Par contre la formation dispensée par l'Espace Sentein coûte très cher, sans parler de leur colloque, alors que les budgets des établissements fondent comme neige au soleil!

 

 

NOUS EXIGEONS DES BUDGETS À LA HAUTEUR DES BESOINS 

 

DANS LES ÉTABLISSEMENTS !

 

 

Nous, salariés des PEP80 réclamons de pouvoir travailler dignement, avec des salaires décents et du personnel en nombre suffisant pour répondre de façon optimale aux besoins des enfants !

 

 

Nous n'acceptons pas que les usagers dont nous nous occupons soient considérés comme des coûts pour l'Association PEP80 !

 

NON à des logiques comptables qui amputent nos budgets,

OUI à une convention collective étendue de haut niveau.

 

La CGT PEP80 invite les salarié-e-s à se mobiliser

le jeudi 19 avril 2018 toute la journée pour des actions dans les établissements

et à participer à la manifestation.

 

RASSEMBLEMENT A 14H00

PLACE DE LA GARE A AMIENS

LES SALARIÉS DES PEP80  EN ONT ASSEZ !  ILS SE MOBILISENT LE 19 AVRIL !
LES SALARIÉS DES PEP80  EN ONT ASSEZ !  ILS SE MOBILISENT LE 19 AVRIL !
Partager cet article
Repost0
10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 22:47

Tou.te.s les salarié.e.s de la santé et de l’action sociale dénoncent la dégradation jour après jour de leurs conditions de travail, l'insuffisance de leur salaire, les manques d’effectifs et la remise en cause de leurs conquis sociaux.
Epuisement, accidents de travail, maladies professionnelles, mises en inaptitude, burn out, suicides... tel est le lot quotidien des professionnel.le.s de ces secteurs aujourd'hui.
Alors que les hôpitaux publics agonisent, que les secteurs social et médico-social sont soumis à une cure d'austérité drastique, que les grands groupes financiers s'enrichissent de façon indécente, ce sont les salarié.e.s qui payent encore et toujours le prix fort des politiques de santé, d'aujourd'hui et d'hier.

 

Toutes et tous dans la rue le 19 avril 2018 !
Partager cet article
Repost0